Au moment du rituel, le sorcier doit prévoir exactement :
- l'environnement magique dans lequel il va lancer le sort
- la cible du sort
- l'effet désiré, physique, psychique ou magique
- la source qui va alimenter le sort (si le sort est basé sur des énergies à utiliser ou à lancer sur un adversaire)
- la portée, la durée, les différentes variables du déclenchement dans le cas d'un sort passif ou à retardement
- les formules d'interruption éventuelles
Ceci étant pratiquement impossible en pratique, ces variables deviendront des "clés", qu'il s'agira de rajouter au moment du lancement effectif du sort - plus les variables sont nombreuses, plus l'incantation de lancement sera longue.
L'essentiel des sortilèges nécessite une énergie magique, rarement à disposition sous la main : la première clé du sortilège consistera donc à ouvrir une voie en Ombre jusqu'à un univers où cette énergie sera présente. La même procédure est à suivre quand le sortilège demande la manipulation de forces élémentaires : précipiter un torrent de flammes sur un adversaire se résume à ouvrir un passage vers une Ombre entièrement dévorée par les flammes, qu'on manipulera pour obtenir l'effet désiré.
Une fois de plus, on constatera la nécessité de maïtriser le Logrus ou la Marelle pour pouvoir accomplir ce genre d'exploit.
Généralement, il est conseillé à un sorcier d'avoir en permanence trois sortilèges en réserve, un d'attaque, un de défense et un autre de fuite