Episode 2 : Mise au vert...

Ca marcherait bien, si l'entaille de ta jambe ne saignait pas beaucoup, et t'empêchait de prendre tes appuis correctement et de frapper en rythme.

Tes velléités offensives chancellent bien vite, et tu te retrouves à nouveau en difficulté. Au moins résistes tu bien aux assauts furieux.

J'essaie de tenir ma place afin de ne pas trop bouger ma jambe

* J'aimerai bien avoir leur brutalité...*

Soudain, l'un de tes adversaires perd son équilibre et s'écroule piteusement, déconcentrant l'autre suffisamment pour que tu puisses lui porter un coup de taille lui transperçant l'épaule.

Hurlant de douleur, il parvient cependant à prendre sa hache de la main gauche et continue à essayer de te frapper, tandis que l'autre, désorienté, tente de se relever.

ok. donc je lui ai touché l'épaule droite. Je tente de rabattre le blessé vers celui qui est couché pour justement lui faire perre de l'espace pour se relever. je tente de frapper l'épaule gauche où il doit être moins adroit...

L'affaire est vite conclue : même si ta jambe te fait souffrir le martyr, tu finis par tourner ton adversaire et lui porter des coups répétés dont un, en dépit de tes préventions, lui perfore un poumon et fait lâcher une belle giclée de sang.

Le deuxième, en partie relevée, voit sa face écrasée au sol par un solide pied botté : Laurianna, sa rapière passée derrière son cou pour s'étirer, manifeste une satisfaction visible. Plus personne en vue, sinon un bel amas de cadavres ou d'ennemis hors de combat.

Livide, je regarde mon premier meurtre à mes pieds.

* Etait-ce vraiment ce que voulait Pietro???*

Puis je lance un regard noir à Lauriana

"J'espère vraiment que cette boucherie en valait la peine, que je ne sois pas devenu un assassin pour rien.."

"Pauvre petit. Ca fermait les yeux sur une entreprise criminelle à grande échelle en Ombre, et ça se formalise pour quelques ennemis qui t'auraient tués sans pitié si tu ne l'avais fait avant ? Allons..."


Laurianna est goguenarde, mais redevient vite sérieuse.

"N'empêche que ça fait déjà trois fois ces derniers temps que je me paye ce genre d'invités inattendus. Ca commence à bien faire..."

je commence à en avoir plus qu'assez de ses boutades et moqueries. me rappelant l'ennemi tombé, je cherche si par hasard ma branche d'arbre ne serait pas apparue avec quelques minutes de retard...

"Ramenez moi chez Reg..."

J'ai envie de dormir, un sommeil profond presque éternelet une sacrée envie de vomir aussi...

Pas de bout de bois en vue, non.

Et Laurianna hésitante.

"Heu... Désolé, mais ça ne va pas être possible tout de suite... Tu n'as qu'à t'éloigner un peu d'ici, et chercher, à un kilomètre ou deux, après une bergerie ou un truc du genre..."

Elle même ne te prête plus guère d'attention, se retourne et file vers le hameau apparemment incendié.

je la laisse bien volontiers et je pars à la recherche d'une bergerie ou d'un endroit pour dormir

nb:quel hameau incendié???

Celui-là :

Dworkin a écrit:

Plus loin, tu devines la silhouette d'un hameau d'où émerge un mince filet de fumée noire.

Alors que Laurianna s'éloigne, tu marches donc, te concentrant pour dénicher une bergerie.

Etrangement, tu te payes un mal de tête terrible, et, comme elle te l'avait dit, il te faut marcher près de deux kilomètres avant de tomber enfin sur ton bâtiment.

Inutilisé mais propre, la paille forme une couche confortable.

Me demande cez que ait tout cette paille si la bergerie est inutilisée..en bref...

Je m'etale de tout mon corps sur la paille, poussant un soupir de satisfaction. Avant de m'endormir, je regarde ma blessure à la jambe, la mémorise pour la comparer au réveil...

A ton réveil, tu te sens bien mieux.
Ta blessure, bien que tu ne t'en sois pas occupé avec grand soin, s'est refermée proprement et ne se plus qu'à peine sentir.

Tu entends beaucoup d'agitation au dehors. Alors que le temps a tourné à la grisaille, tu vois une solide troupe d'hommes d'armes en costumes médiévaux, portant hallebardes et arbalètes et brandissant en tête un grand étendard rouge et or, se diriger aproximativement dans ta direction.

*Cela m'étonnerait qu'ils soient avec les brutes mais je ne vais pas prendre de risque*

Je me cache vite fait dans le foin et je tends l'oreille...

Comme de bien entendu, les soldats s'approchent de la batisse. Tu perçois leur entrée prudente, leur examen rapide des lieux. Des pas.

A l'extérieur, des ordres balancés dans la langue de Laurianna - qui est aussi la tienne, par le fait !

Les secondes sont interminables. Tu t'attends d'un instant à l'autre à ce qu'un soudard par trop zélé t'enfonce sa hallebarde dans le tas de paille, juste au cas où...

Non,non, non je ne vais pas me porter la poisse avec un raisonnemenet négatif...j'attends qu'ils 'en aillent..

Sinon quels étaient les ordres???

Bof, les trucs très cons habituels : "quadrillage du secteur", "menez des reconnaissances vers l'est", "vérifiez sur les cartes l'emplacement exact où nous sommes", "à vos ordres capitaine". Enfin, rien de bien marquant en vérité.


Les gars finissent par sortir de la bergerie, même si l'unité semble demeurer immobile à l'extérieur.

allons bon, mais quelle idée elle a eu de m'envoyer ici!!!

Je sors discrètement mon atout et je tente un contact

"Super ton idée de m'envoyer ici!! ca grouille de soldats.."

Alors que ton Atout s'anime et que Laurianna semble vouloir te répondre par quelque plaisanterie, tu la vois soudain prendre un air inquiet.

Elle coupe alors brutalement le contact, lançant seulement un : "Désolé mon vieux".

je la maudis

*j'espère pour elle qu'elle a des bonnes raisons..*

Bon, on va espérer que la patrouille va s'en aller bientot...

Le silence s'est fait d'un coup à l'extérieur.

Tu entends après quelques secondes un sonore "GARDE A VOUS !", suivi d'un tranquille "repos", dit d'une voix de baryton agréable.

*oh non ils vont pas stationner quand meme!!! Super il y a le chef maintenant...*

et je peux meme pas sortir de la paille sans être vu...faites aque ca finisse vite...

A peine quelques instants plus tard, tu sens une douleur intense dans ta tête. Du rude. Du sévère. De la migraine force 50.

Tu sens comme une main te serrer la cervelle et appuyer, presser, malaxer...

*zut... soit Lauriana m'a vendu, soit quelqu'una teouve mon atout sur elle...*

Je me concentre de toutes mes forces

*Sors de ma tête, qui que tu sois..*

Tu puises désespérément dans tes forces. La douleur recule, la "main" psychique semble se desserrer lentement, tu ériges au prix d'ultimes efforts un véritable rempart autour de tes pensées.
Comme si tu voyais clairement l'affrontement, tu devines des vagues heurter tes défenses, avec de moins en moins de conviction. Puis plus rien.


"On fait décidément de curieuses rencontres. Sors donc de ton tas de paille que je puisse te voir" te lance depuis l'intérieur du bâtiment, à quelques pas de toi, la voix du chef sur un ton calme et amusé.