Episode 2 : Mise au vert...

Je tente de sourire

"Vous avez l'air de vous amuser.. je me demande si je suis doué parce que j'ai herité des traits génétiques de mes parents.."

Bon direction la mare!!!SI elle n'y va pas, ce sera moi!!j'ai besoin d'iun bon bain!!

Les échanges se multiplient. Au fur et à mesure que tu t'habitues à ton arme, et à sa propre technique - même si cela te coûte quelques coups qu'elle t'assène de bon coeur - tu parviens finalement à te défendre efficacement, et même à prendre lentement l'ascendant.

Bien que vive, elle ne parvient plus à trouver les espaces que tu lui laissais auparavant trop facilement, et lui portant des coups de près, en maintenant la pression, tu finis par la faire reculer, cette fois plus suivant ses manoeuvres.

Quitte à la faire reculer direction la mare!!

Je continue sans relache, même pas essouflé, lui laissant de moins en moins le temps de réfléchir. Aucunement la volonté de faire des coups violents mais juste la déstabiliser un peu.

Prenant enfin gout au combat
'"Augmenter le niveau, je me sens prêt..."

En fait, tu sens que tu prends sérieusement l'avantage. De plus en plus de tes coups passent ses défenses, même si elle esquive encore relativement bien ce qu'elle ne parvient à parer.

Enfin, tu parviens à la tourner dans le bon sens, dos à la rivière.
Pas après pas, elle recule. Le rythme s'accélère. Tu commences à fatiguer quelque peu.

Plus que trois mètres à vue de nez. Elle essaie bien quelques feintes pour se rétablir à gauche ou à droite, mais tu la presses trop pour qu'elle puisse réussir...

Elle commence à grimacer légèrement...

Je lui souris

"On arrête?? Je ne voudrais pas que ma bienfaitrice soit mouillée.."

Selon sa réponse, je continue l'assaut réalisant ma remontée incroyable

Parant un ultime coup face auquel elle recule d'un bon pas, Lauriana retrouve le sourire.

"C'est bien. Presque parfait même. Dommage que seul l'art du combat te soit bien connu, et que je ne sois pas fair play !"

Elle lâche alors quelque monosyllabe inintelligible, et tu te sens soudain perdre l'équilibre.
Il ne lui en fallait pas tant : elle fait un bond de côté, te balance un coup violent entre les omoplates et reprend tout l'espace nécessaire à ses cabrioles en riant aux éclats.

"On arrête ?? Je ne voudrais pas que mon invité soit assomé pour son compte..."

Je soupire, résigné mais admettant ma défaite

"Dommage que mon Ennemi ne m'ait laissé aucun chance, lui. Et être assomé, c'est bien pêu par rapport à ce qu'il m'a fait subir.."

Montrant ce qui restait de brûlures
"Cette attaque a été la plus difficile. Mes hommes sont morts étouffés par une main invisible..Je n'ai pas eu cette chance..."

La mélancolie commençait à m'envahir mais Pietro m'avait appris à ne pas montrer mes faiblesses, du moins pas publiquement.

"Encore une question pour votre jeu...Vous disiez qu'Ambre était un château..un chateau blanc dans les nuages??"

"Euh... Pas vraiment, non. Ce serait plutôt une grande forteresse sur les pentes d'une montagne. Mais les nuits de pleine lune, son reflet dans le ciel apparaît : Tir Na-Nog'th. C'est là que plusieurs d'entre nous, et moi comme toi, avons franchi la Marelle.
C'est là que l'on peut échapper, en étant malin, à la surveillance de la famille royale."


Elle s'assied au sol, sortant une longue pipe qu'elle allume et commence à fumer avant de reprendre.

"Pour revenir à ton ennemi, sache juste que de nombreux pouvoirs existent, face auxquels ton arme ne te servira à rien. Tu t'es montré supérieur à moi dans la maîtrise du combat, mais un simple mot de pouvoir m'a suffi à te terrasser. Tu as encore des progrès à faire..."

Je reprends un peu d'aplomb
"Mais j'espère bien ne plus me faire avoir par votre mot de pouvoir..L'ennemi c'est autre chose: il a des attaques magiques bien plus sophistiquées..et mortelles.."

Puis la regardant suspicieux
"Je n'ai jamais dit que j'avais traversé une marelle...M'espionniez-vous?? parce que cette famille royale ne désire pas que les manants comme nous aient accès à ce Pouvoir??"

Elle rit à gorge déployée.

"Mais moi je ne fais que répéter ce qu'on me dit ! Même sans cela je ressentirais bien vite que le pouvoir est en toi..."

Je boude un moment

"Je vois pas ce qu'il y a de drole...mais c'est vrai que la cinjuration est un pouvoir qui peut être utile voire lucratif"

*une fille qui fume une pipe beurk...*

"De la conjuration, hein..."


Elle commence à regarder autour d'elle. Se relève. Marche lentement...
Des animaux sortent des bosquets...
La rivière se couvre de vagues...
Une odeur d'iode...
Le ciel s'obscurcit...
Le moulin, quand tu t'y intéresses, est devenu une sorte de petite maison de pêcheurs...
L'air devient humide...


Lauriana te tourne le dos. Reprend d'une voix plus pensive.

"Voilà ce que tu appelles la conjuration... C'est autre chose... C'est le pouvoir de la Marelle... Faire naître un monde depuis des ombres..."

Suffoqué, je reprends le peu de vin qui reste, buvant d'un coup

"Cela fait trop d'événements surnaturels pour moi en peu de temps. il y a encore deux jours, je me serai considéré comme un humain normal vivant dans un monde normal. Et encore, ma vie était déjà bien mouvementée..quand je pense que je n'ai jamais demandé à traverser cette fichue marelle..Et chez moi, une marelle c'est autrement moins éprouvant..."

"Ces pouvoirs me dépassent. Même dans les mythologie de mon peuple, personne n'a une telle puissance à part un dieu..."

Lauriana ne rit plus, elle est comme en transe, en tout cas profondément pensive quand elle répond :

"Des dieux... qui règnent sur des illusions cependant... Car face au vrai, nous ne sommes rien plus qu'humains. Ton pouvoir n'est grand que lorsqu'il manipule le rêve. Approche d'Ambre ou du Chaos, et tu ne pourras plus compter que sur tes ressources..."


Elle retrouve un peu de vivacité et de sourire.


"Mais assez parlé. Je suis fatiguée. Je vais te conduire à ta "maison de campagne. Suis moi."

je suis mon hote

"Au moins je n'ai pas de bagages"

Avec un sourire en coin

"je promets d'être un client exemplaire..."

Au fur et à mesure de tes pas, le paysage reprend l'aspect qu'il avait avant que Lauriana ne s'amuse à faire sa démonstration de pouvoir.


La fille marche rapidement le long de la rivière, jusqu'à ce que tu arrives à un petit hameau composé de cinq ou six fermes au toit de chaume, relativement propres et bien tenues. Cochons, vaches et moutons gambadent librement autour. Vous finissez par vous arrêter devant une chaumière modeste.

Lauriana frappe quelques coups à la porte. Un vieil homme robuste lui ouvre, la salue aimablement. Ils parlent un petit moment, dans une langue que tu ne saisis guère.
Au bout de cinq minutes, Lauriana revient vers toi et dit - et là tu te rends compte soudain qu'elle te parle dans une langue que tu comprends parfaitement, alors qu'elle n'a rien à voir avec l'Anglais, ni aucune autre langue que tu connais :

"Et voilà, c'est réglé. Le vieux Reg te laisse t'installer dans l'ancienne chaumière de son fils - elle désigne une version, en plus petite, de celle où se trouve le vieil homme, qui te scrute en grignottant un morceau de pain - , ce n'est pas Ambre, mais c'est mieux que rien, et au moins tu seras à l'abri."

je salue poliment Reg, ayany conscience que je m'inscruste contre son gré...J'esaie de prendre la situation du bon côté

"Eh bien , je n'ai jamais vécu à la campagne, c'est l'occasion ou jamais...Je n'ai rien contre une pause, ce sera l'occasion pour moi de réfléchir à tout ce qui m'est arrivé..je vais rajouter que je comprends une langue que je n'ai jamais entendue de ma vie!! Dites à Reg que s'il veut un peu d'aide..."

Après t'être installé dans ta nouvelle demeure - dont l'ameublement se limite à une paillasse propre, une table en bois et quelques tabourets - tu en reviens à Lauriana, qui semble elle-même surprise du côté spartiate de l'ensemble.

"Bon... eh bien tu es censé resté ici jusqu'à... enfin, jusqu'à ce que ce soit bon. Surtout, tu ne t'éloignes pas trop d'ici et, plus encore, tu ne tentes pas d'utiliser ton pouvoir pour améliorer l'ordinaire : cela te ferait glisser vers une autre Ombre, ce qui pourrait être encore très dangereux pour toi.
J'essaierai de revenir demain. Au pire...

Elle te lance une de ses cartes rigides, qui la représente dans la même posture et la même tenue que celles qui étaient les siennes lors de votre premier contact.

"tu te concentres sur cette image, très fort, en t'imaginant qu'il s'agit d'une personne. Et normalement je devrais recevoir l'appel.

Elle sourit.

"Mais ne t'en sers pas n'importe quand, j'ai besoin de dormir !"


Elle te salue par un grand signe, et reprend la route qui vous a servi à venir au hameau. Quelques secondes plus tard, tu devines des déformations dans le paysage... Sûrement est-ce cela le pouvoir de la Marelle...

A peine partie, je me couche sur la paillasse, pensif

* Dire que je pensais que la vie de gangster était déjà mouvementée...Je n'ai jamais voulu tous ces événements..."

Je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes

*Matteo, je te détestais du fond de mon coeur mais je n'aurai jamais voulu que tu finisses ainsi.. *

*La Marelle, il me reste à en apprendre beaucoup sur elle..peut-être est-ce la clé de ma survie contre l'Ennemi...*

*Et pour l'instant je ne sais toujours rien des motivations de chacun..*

Alors que la nuit est en train de tomber, tu es surpris de recevoir la visite d'une femme mûre - visiblement de la famille du vieux Reg - qui vient te porter un large plat en bois rempli d'une tranche de mouton fumante, accompagnée de tout un assortiment de légumes, et d'un grand pichet d'eau.

Sans être effrayée en aucune façon, la barrière de la langue est totale entre elle et toi. Tu constates toutefois qu'elle manifeste à ton égard un grand respect, qui te rappelle un peu celui que l'on témoignait à Pietro du temps de la splendeur de la Famille.

La nourriture elle-même est bonne, et à peu près une demi-heure après que tu aies terminé la femme revient et reprend les plats. Elle te dit bien quelque chose, mais cela demeure incompréhensible. Tant pis...

* Décidément le bizarre rest en place..je comprenais les paroles de Lauriana mais pas de cette femme...elle doit me respecter car je connais Lauriana...*

N'ayant plus grand chose à faire d'autre, tu finis par t'endormir. Un sommeil lourd, sans rêve.

Le lendemain, tu te réveilles seul. Le soleil est déjà haut dans le ciel.

Tu es surpris de constater que quelqu'un semble être venu t'installer un coffre, une armoire, un lit bien plus convenable (bien qu'encore fort rustique) et une chaise à bacule solide. Ta table a été couverte d'une nappe élégante - bien que d'une étoffe grossière - et un solide petit déjeuner, composé de pain, d'oeufs aux plats et de tranches de porcs cuites, a été servi dans une grande assiette et fume encore légèrement.

Les seuls bruits que tu perçois à l'extérieur sont ceux des animaux.

Je me réveille avec un baillement si puissant que Brand a dû l'entendre dans l'Abysse...

Je fais une toilette sommaire- m'étonnerait qu'il y ait une douche dans le coin- et je constate mon nouveau mobilier

* Je pensais pas avoir dormi aussi longtemps.aurait-on mis un somnifère dans mon repas?? Vu ma constitution, ils ont du mettre une boite entière de valium..*

* S'ils ont amené ce mobilier ici, c'est que Lauriana pense que je vais y rester un moment..dommage..*

Je mange le déjeuner puis je sors à la recherche de mes hôtes et j'essaie par signe de leur proposer de les aider à la ferme..

Les animaux sont bien là, mais s'il fait beau et un peu plus chaud que la veille, tu ne repères personne à proximité. Le hameau semble vide, même si les portes de presque toutes les maisons - notamment celle de Reg - sont demeurées ouvertes.

Je fronce les sourcils

* Je n'aime pas cela..La dernière fois qu'il n'y avait personné était quand L'Ennemi m'a amené à lui...*

Je garde l'atout de Lauriana à portée de main.

"Aurais-je pu rêver de mobilier et changer demonde en dormant?? Ce n'est pas possible je ne me susi pas déplacé.."

Est-ce que ma bouclé d'oreille fait gling gling???

"Ce n'est pas normal qu'ils aient laissé les animaux sels.."

Je contacte Lauriana inquiet...