AMBRE, Jour J : "PEACE IN OUR TIME !"

Peu après 17 heures :

Les légions de serviteurs qui pouvaient encore être inoccupées se précipitent dans toutes les directions, notamment à la recherche des Princes et Princesses.

Leur mission : ramener tout le monde vers la Cour d'Honneur.

Il y a quelques minutes, le Roi Random aurait reçu l'appel de son neveu Merlin du Chaos. Le moment tant attendu est arrivé.

Partout la garde prend ses positions maintes fois répétées.

Tout est prêt, ou presque.

Dès qu'il est mis au courant de l'arivée des princes du Chaos, Imrryran prend sa canne et se dirige vers la salle où aura lieu la réception.

Je sors de mes appartements après avoir été prévenu par un serviteur, dans mon uniforme de parade de la Marine d'Ambre, rouge sang.

J'arpente les couloirs du palais et me dirige vers la Salle d'Honneur.

Après avoir renvoyé un peu brusquement le serviteur venu le tirer de sa sieste, Hervais prendra quelques minutes pour se tirer des langueurs du sommeil.

Puis rapidement, il se lève, se jette un peu d'eau sur la figure pour effacer les dernières traces du sommeil. Il vérifie succinctement sa tenue, une simple chemise noire, un pantalon brun et des bottes de cavaliers. Il jette une cape sombre sur ses épaules après avoir jeté un oeil sur le temps couvert au dehors puis récupère son ceinturon d'arme après y avoir accroché épée et poignard.

Avant de sortir de son appartement, il attrape une pomme dans une coupe sur une table et tout en la dégustant il va descendre tranquillement pour rejoindre la cour d'Honneur ...

La Cour d'Honneur du Palais, grande place intérieure d'une vingtaine de mètres de côté, est désormais remplie des invités, officiels et gardes royaux, tous bien rangés, avec un murmure de fond assez impressionnant.


Dans la partie de la Cour réservée aux membres de la famille se dresse, sur deux trônes installés sur une sorte de podium, le couple royal. Autour de lui se tiennent, tous en grande tenue, d'abord les princesses : Florimel, Llewella et Fiona.
Les hommes sont là aussi, formant deux rangées de chaque côté des trônes : Gérard et Martin à gauche ; Benedict et Julian à droite.

A vos arrivées, les rumeurs enflent un court instant avant de retomber. Sans vous aborder, les officiers du Palais, par des signes discrets et en écartant de manière simple mais efficace les rangs en place, vous orientent pour vous rapprocher de la famille.


Le fond de l'air est frais, pour ne pas dire plus. Les étendards claquent sous un vent dur. Le moment de l'arrivée est visiblement imminent, car Random, après avoir lancé un regard vague à un peu tout le monde, se redresse et se dirige vers le centre de la Cour.

Je me positionne côté gauche, aussi près que posible de Gérard et Martin.

Ayant rangé son petit livre de philosophie Soufi dans la poche, Îbn al-Asfar attendait patiemment la suite des évènements. Placé près de Benedict et Julian, il était vêtu d'un pourpoint à crevés noir, par dessus une chemise vert foncé, d'un pantalon noir bouffant, de bottes et d'une ceinture en cuir fin. Le costume était d'une riche étoffe, quoique restant relativement sobre, évitant les falbalas, les rubans et les clinquants trop voyant.

Les couleurs sombres le faisaient paraitre légèrement plus grand que ces 6 pieds de taille. Un tricorne de marine noir, surpiqué de bleu et de vert le longs des bords, était crânement porté à la manière des officiers de la Marine d'Ambre. Ces cheveux bouclés s'en échappaient en mèches rebelles d'un noir de jais, ici et là.

Son regard alerte passait en revue les principaux dignitaires du Royaume, faisant ressortir l'éclat perçant de ses yeux clairs, couleur turquoise, dans son visage à la peau cuivrée, encadré d'une courte barbe taillée à la mode orientale.

Après son premier pas dans la cour d'Honneur, Hervais marque une pause, une main crochée a son ceinturon d'arme et l'autre portant à sa bouche la pomme qu'il savoure depuis qu'il a quitté son appartement. Puis d'un geste preste il jette le trognon dans un parterre de fleurs non loin de lui alors qu'un mince sourire vient jouer sur ses lèvres fines et pales.

Ensuite un court instant il observe l'assemblée présente toujours un sourire amusé sur ses traits pales puis semblant enfin remarqué les signes du serviteur qui veut le guider vers sa place, il hausse les épaules et lui emboite la pas toujours dévisageant les gens depuis sa haute taille lui permettant même de pouvoir voir jusqu'au fond des rangs des invités.

La main posée sur son ceinturon, du côte de la lourde épée accrochée a celui-ci, ne bouge jamais d'un iota alors qu'il franchit les rangs pour rejoindre la famille royale. Jamais son sourire amusé ne varie mais ses extraordinaires yeux bleus, eux, ne sont point amusés, ce sont ceux d'un homme attentif et prompte à réagir si la situation l'exige.

De près on voit bien que c'est un homme qui a vécu des épreuves, son corps en porte encore les stigmates sur les mains et le visage comme cette cicatrice qui barre presque son oeil gauche. Son visage étroit et aux joues creusées lui donne l'apparence sévère d'un ascète renforcée par sa taille haute mais élancée. Pas besoin d'être le meilleur tailleur de la cité pour comprendre que ces vêtements, une simple chemise noire, un pantalon brun et une cape sombre, sont de la plus pratique des confections. De même pour ses bottes de cavaliers qui ne sont vraisemblablement pas le fruit d'un achat récent. Ni bijoux ni rubans ici. La simplicité règne chez cet homme.

Une fois menée dans les rangs de la famille royale, il ne prendra qu'un instant pour prendre une place légèrement en retrait non loin de Bénédict et Julian. Ni sourire appuyé ni salut échangé avec qui que ce soit, il attend ensuite droit et vigilant la suite des évènements ...

Dressé au centre de la Cour, Random vous tourne le dos un moment. Vous devinez le son de sa voix, sans toutefois comprendre ses paroles.

Quelques secondes après, il lève sa main dans un grand geste, puis tire.

Dans un éclair qui laissera des lueurs irisés un moment, un long type aux cheveux noirs désordonnés, portant une belle tenue d'officier d'un bleu profond, surgit à l'extrémité du bras du Roi.

Le tenant par les épaules, deux gaillards en cuirasse argentée, armés de haches courtes de formes tarabiscotées, constituent vraisemblablement sa garde d'honneur.
Le premier arrivant porte quant à lui un sabre courbe à la ceinture.

D'allure hautaine, avec des traits fortement marqués, l'homme semble cependant très souriant. Sa courbette devant Random ne semble pas forcée de quelque manière que ce soit, et la poignée de mains qu'il échange avec le Roi surprend autant qu'elle semble très franche.

Quelques murmures se font deviner. Florimel se penche vers la Reine Vialle et lui glisse, de manière relativement audible : "Sidon, Duc de Thorgel".

Je me positionne aussi près que je le peux de Florimel, sinon de Fiona.

Après ces effusions, celui qui semble se prénommer Sidon se retourne un moment puis tend à son tour la main.

Aussitôt après, dans le même éclair irisé, une femme jeune de haute taille, portant des cheveux blonds très courts et une très grande robe sombre, surgit au bout de son bras.
Le chaosien la présente au roi, devant qui elle s'incline de manière peu formelle.

Florimel murmure à nouveau : "C'est Helda de Hendrake, fiancée du Duc."


Sidon poursuit le même manège : se succèdent ainsi les nouveau arrivants, soit seigneurs et dames de Maisons, soit serviteurs, soit gardes du corps.
Au bout de dix minutes, la cour est entièrement remplie.

Florimel n'a eu de cesse d'essayer d'instruire la Reine des nouveaux arrivants : c'est ainsi que vous devinez la présence d'un demi-frère de Merlin, un certain Jurt ;
moins marquantes car étouffées sous le nombre, les autres personnes venues après le Duc Sidon, apparemment chef de la délégation, sont issues des Maisons Hendrake, Jesby, Dallaram, Denegor, Coris et Arnix.



Le groupe des dix nobles chaosiens, mené par le Duc Sidon, sa fiancée et le dénommé Jurt, et entouré des impressionnants guerriers en cuirasse argenté, s'approche enfin du podium. Le Duc s'avance seul vers la Reine, et met un genou à terre en tournant son regard vers le sol.
D'une voix légèrement nasillarde, il prend la parole :
"Majesté, recevez les salutations du Roi Merlin, et ses espoirs, autant que les miens, que notre paix nous amènera à voir les Cours être illuminées un jour de votre présence."

Vialle répond avec un sourire et une politesse convenue. Sidon poursuit ses salutations, affectées mais en apparence des plus aimables, s'attardant comme de juste sur les princesses mais essayant de n'oublier personne, Florimel se faisant une joie de nommer les différents membres de la famille - apparemment, elle a remis la main sur sa liste pour les jeunes...



Après le Duc, Jurt s'avance, pour un salut qu'il limite à la Reine et qui, bien que courtois, sont plus qu'hésitants. La flexion du genou notamment pose problème, ce qui amène quelques gloussements du côté de l'endroit où se tient Fiona.

La Demoiselle Helda, présentée par son fiancé, se montre souriante et, comme Sidon, tente de couvrir par son salut, après la reine, toutes les personnes présentes. Malgré son vêtement ample, on devine un corps athlétique, et un sabre couvert par les plis de sa robe.

Le défilé se poursuit. Tous vos oncles et tantes restent assez figés, Florimel se risquant parfois à répondre aux salutations. Vialle seule tend sa main vers les nouveaux venus à chaque présentation.


Après Helda, c'est un de ses cousins Hendrake, dénommé Belgor, qui s'incline. Le type est lui aussi blond, relativement grand et d'apparence jeune. Son vêtement est un uniforme militaire des plus officiels. Si sa politesse ne saurait être mise en défaut, on pourrait lui reprocher un manque de sourire évident - à la différence des précédents invités, jusqu'à présent des plus aimables.

Apparemment troisième dans l'ordre d'importance parmi les invités (après Sidon et Jurt), un brun mince et d'aspect un peu frêle s'avance vers la Reine. Son salut est aussi peu impressionnant que lui. Il s'agirait d'un certain Ios de Dellaram.

Les deux représentants de la Maison de Jesby s'inclinent à leur tour. Le premier est un certain Edoros, cousin de l'actuel chef de la Maison ; c'est un homme grisonnant, d'aspect solide et vêtu de vert. En apparence, il semble être le plus âgé du groupe, mais c'est difficile à dire pour ces fichus métamorphes. Il exprime beaucoup de sympathie.
On ne saurait en dire de même de son plus jeune parent, un grand gaillard brun nommé Nocos, qui se contente de la courtoisie minimale et laisse même deviner quelques grimaces dans ses sourires forcés.


Les trois derniers invités ne sont pas d'aussi haut lignage, et le montrent par la présence d'un seul serviteur et d'aucun garde.

Isias de Denegor est un jeune homme impressionnant, aux traits marqués et à la carrure athlétique. Comme il est en plus coiffé très court, on le croirait sorti d'un stage commando quelconque.
Elia d'Arnix apparaît comme une femme brune, entre deux âges, menacée d'embonpoint, avec une robe de cérémonie visiblement empruntée à plus mince qu'elle.
Plus souriante, la dernière invitée paraît à peine sortie de l'adolescence. Aux longs cheveux légérement roux, le regard noir perçant, elle est la seule à saluer individuellement chacun d'entre vous. Impressionnée, Vialle se permet de lui adresser "Merci à vous, Damoiselle Ida de Coris" à haute voix, ce qu'elle n'avait pas fait jusque là.



Après ce défilé, les Chaosiens reforment leur groupe au centre de la Cour, autour de Sidon de Thorgel.
Random, qui poireaurait sans trop savoir quoi faire en attendant que tout le monde se présente à la Reine, prend alors la parole.

"Je salue l'arrivée de nos invités des Cours.
Les discours ne sont pas mon fort, aussi ne m'attarderai-je pas. Ce ne sont pas tant des réjouissances que des efforts qui nous attendent. J'espère que tous, dans les bureaux ou nous négocierons comme dans les cours, jardins et rues où nous nous croiserons, feront les efforts nécessaires pour ouvrir la voie à quelque chose de neuf entre nous.
Alors seulement nous pourrons clamer la paix pour notre temps."


Les applaudissements, d'abord timides, enflent un peu, puis se généralisent parmi les notables assemblés. Random reprend cependant sans s'y intéresser.

"Il est temps de rentrer passer la soirée au Palais, puis assister depuis les terrasses aux réjouissances de la ville. Je le déclare à nouveau : bienvenue dans l'autre centre du monde. Bienvenue à Ambre."


Random guide le cortège des chaosiens vers les portes du Palais. Vialle, au pas immédiatement emboîté par celui de Flora, prend à son tour ce chemin pour mener le cortège d'Ambre.

Les deux cortèges se rejoignent puis forment deux colonnes en entrant dans la grande Salle, suivis des notables d'Ambre et du Cercle, puis des serviteurs les plus élevés dans la hiérarchie, enfin des gardes d'honneur tant du Palais que de la délégation chaosienne.

La pièce a été aménagée avec, au centre, une immense table rectangulaire regorgeant de victuailles chaudes et froides, le tout arrangé de manière très esthétique. Hors d'un grand espace dégagé autour de cette tablée, le reste de la pièce est emplie de petites tables rondes et de chaises.
Assiettes et verres vides arrivent bientôt en grand nombre dans la salle par le biais d'une première vague de serviteurs, qui saluent respectueusement la famille d'Ambre et la délégation chaosienne.

Après ce ballet qui marque la fin des préparatifs, Random et Vialle d'un côté, Sidon de Thorgel, Jurt de Sawall et Ios de Dellaram de l'autre s'avancent ensemble. Se faisant servir cinq verres d'un vin rouge d'une bouteille visiblement fort ancienne et ouverte pour ce seul et unique usage, ils lèvent leur verre à "l'amitié nouvelle entre Ambre et les Cours".

Après une salve d'applaudissements dans toute la salle, vous vous retrouvez bien vite, à votre tour, avec entre les mains une coupe d'un cru ambrien de qualité - quoique sûrement moins vénérable que celui du toast royal.
A peine servi, Julian pose son verre et s'en va.

Je lève mon verre et me positionne en retrait.

Je laisse mon regard trainer çà et là. Au grès des mouvements et des attitudes de ceux qui sauront l'attirer.

Après avoir suivi le mouvement général en queue du cortège ambrien puis vider d'un trait la coupe du toast, tout en suivant du regard la sortie de Julian, Hervais se place debout près d'une tête de la grande table chargée de victuailles.

Là il piochera allègrement dans les plats tout en cherchant à obtenir, auprès des serviteurs, quelque chose de plus fort que cette "gentille piquette pour nobliaus", pourra t'on l'entendre dire.

Autrement entre deux bouchées ou gorgées, il s'occupe à regarder les dignitaires du Chaos, surtout ceux portant ouvertement une arme et là on pourra le voir à nouveau avec un léger sourire amusé sur ses traits durs. Peut-être pourra t'on lire un soupçon de défi dans son regard ...

A part pour obtenir plus d'un tel plat ou bien plus d'alcool auprès des serviteurs, il n'échange rien directement avec ses voisins.

Imrryran se mêle au cortège ambrien, essayant de rester dans les premirèes places snas pour autant devancer des aînés qui pourraient en prendre ombrage.

Une fois dans la salle de banquet il prête peu d'attention au vin où à la nourriture, plus aux invités. Il hésite quelque peu puis se décide à engager la conversation avec eux.

Pourquoi pas avec la damoiselle Ida de Coris qui avait l'air très sympathique ?

Les vins ont eu tendance à détendre l'atmosphère, et même le gros groupe de chaosiens commence à s'espacer pour discuter avec des princes ou des délégués curieux.
Même parmi les suivants et dames d'atour des invités chaosiens, on finit par se fondre assez facilement à l'ensemble

C'en est tellement facile qu'on en viendrait presque à soupçonner l'effet d'un sortilège d'euphorie ou de sympathie.


Vialle s'en va rejoindre Florimel et engage la discussion avec la dénommée Helda d'Hendrake. Random, désormais assis sur un grand siège que lui ont amenés trois serviteurs, voisine toujours Sidon de Thorgel, discutant et mangeant de manière détendue.
Tous les chaosiens essaient de s'impliquer dans les discussion, même si certains comme Isias ou Nocos s'ennuient évidemment, et que le dénommé Jurt de Sawall ne peut s'empêcher de piétiner et de se plonger dans son verre aux moments les moins opportuns.

J'arrive à la réception et un sentiment de nostalgie m'envahit en pensant aux nombreuses fêtes que jo'rganisais dans mon penthouse...

Îbn al-Asfar s'approche d'Immryran et de la demoiselle Ida de Coris, afin de partager leur conversation et faire plus amplement connaissance.

Après avoir pris des petits fours au buffetn je reste en retrait..

Quand le vin est débouché il faut le boire !

Tyrone est ainsi arrivé en catimini, allant à l'essentiel. Le festif, comme on dit.

Des tables et chaises sont amenées en renfort pour permettre à tous de s'installer, tandis que des plats de viande chaude et des cratères remplis d'eau, de vin ou encore de légumes divers sont mis à disposition.

Random et le trio de chaosiens avec qui il discute depuis le début de la réception s'en sont allés rejoindre le gros de la délégation. Peu après leur arrivée, Fiona se replie un peu à l'écart, faisant mine de vouloir remplir son assiette.

A une certaine distance de ce grand groupe, Gérard, Llewella et Laurent sont engagés en discussion avec Edoros et Nocos de Jesby. Un peu plus loin, la demoiselle Ida de Coris a été abordée par Ibn al-Asfar et Immryran.
Tyrone et un autre grand gars légèrement roux se baladent entre les tables.

Pour l'instant, hors du départ de Julian, rien n'est venu gêner le bon déroulement de la soirée, et la nuit tombe doucement. D'ici une heure, il est prévu de descendre vers les terrasses donnant sur la cité.

Visiblement au fil du temps, l'ennui gagne peu à peu du terrain sur le visage d'Hervais et pour le combattre, un verre à la main, il va quitter son poste à coté du buffet pour engager un tour de la salle mais sans but précis.

Les grands plats commencent à se vider.
Venant de grands balcons placés en hauteur de la salle, des groupes de musiciens se lancent, avec divers instruments à cordes, dans un programme musical qui a le mérite de ne pas être assez passionnant pour distraire des discussions en cours.

Hors de quelques chaosiens qui font visiblement des efforts pour rester entre eux (c'est le cas du grand Isias de Denegor, de la dame Elia d'Arnix,occupée à dévorer une grande assiette de viande, et aussi de Bergor d'Hendrake, mêlé à la discussion avec le roi mais ne lâchant pas un mot), il n'y a toujours pas eu de grands éclats.

Random s'est écarté un instant pour appeler le grand chambellan du Palais et lui adresser un moment la parole, visiblement pour la dernière phase de la soirée.