[Prologue] Un temps pourri !

Le son semble indépendant aux Ombres : chaque Ombre a le sien propre, il ne te suit donc pas à proprement parler.

Ca n'a rien de mécanique ou d'animal : comme déjà dit, cela ressemble au sifflement que provoquerait un défaut de l'oreille interne... sauf qu'il est extérieur, diffus et variable.

Tu peux normalement entendre un spectre sonore plus large que celui des humains ordinaires, cela n'est donc pas surprenant que tu puisses percevoir quelque chose inaudible aux autres.


Dans ton jeu, tu as tous tes oncles et tantes, ainsi que celui d'Obéron (ne me demande pas pourquoi...). Pour les lieux, cela se limite à la grande salle du Palais d'Ambre. Un jeu de famille tout ce qu'il y a de plus classique, le reste est composé d'arcanes mineures (ça permet de se faire des réussites ou un solitaire quand on sait pas quoi faire).

Bon après ces constatations et ne décelant pas vraiment un danger immédiat dans le phénomène, je décide de reprendre ma route vers Heinrich.

Je n'ai jamais été vraiment du genre à me soucier de ce qui pouvait troubler Ombre du moment que cela ne m'entravait pas alors je vais tacher d'ignorer ce son tout en bougeant en Ombre direction la caravane d'Heinrich.

Il n'empêche que j'ordonne à mes hommes de demeurer vigilants et leurs armes sont prêtes alors que je commence à tracer ma voie.

Il te faut à peu près une demi-heure pour retrouver la caravane d'Heinrich.

L'Ombre dans laquelle il circule est elle aussi victime de ce maudit son, mais à son air gauguenard il ne semble pas s'en rendre compte.

De loin, je salue Heinrich de la main, tout en faisant mon possible pour faire abstraction de ce satané son.

Puis je le rejoins prestement sur le banc de la carriole qu'il conduit en tête du convoi tout en indiquant de quelques gestes convenus à mes hommes de se disperser autour du charriot tout en demeurant vigilant.

Après cela j'ai une tape amical sur l'épaule de mon vieux camarade, je lui demande quelques nouvelles, plus pour la galerie qu'autre chose, puis assez vite je dis :
- Bon l'affaire avec la Baronne a pris un tour pour le moins surprenant ... J'ai eu une partie du paiement que je te confierai plus tard mais il y a eu un développement étrange. Deux des enfants de la baronne ont reçu le soutient d'un membre de la Famille !
Je lui laisse quelques instants pour enregistrer cela puis je reprends :
- Tu pourrais me dire d'où t'es venu le bruit de ce contrat ? Et aussi pourquoi cette obscure pays et ces non moins inconnus fils de baron pourraient attirer l'attention d'un de mes parents ?

Heinrich bafouille, puis explique tout et rien en long, en large et en travers...

Tu comprends vite que ce contrat avait l'air tout à fait normal, et que rien ne pouvait laisser entendre que la main d'Ambre se trouvait derrière...

Heinrich en tout cas ne sait pas quoi te dire.


Le sifflement quant à lui a l'air de connaître des oscillations, mais décroît globalement en volume nuisible. A ce rythme, tu finiras par ne plus le percevoir.

Je rassure Heinrich d'une bourrade amicale à l'épaule et je lui dis que cette histoire ne doit qu'une des énièmes tentatives de manipulation d'influence dans le Cercle d'Or. On a dut y être mêlé sans le vouloir ...

C'est ce que je dis à mon ami mais franchement je n'en suis pas très persuadé car il reste toujours la possibilité non négligeable que cette affaire de disparition fut lancée pour me toucher. Pour le moment, je n'en vois pas plus l'intérêt car je pourrais aussi bien lâcher l'affaire là, mais il n'est pas impossible que cela cache quelque chose de plus vaste ... Gardons l'œil ouvert donc.

Je signale donc à Heinrich que la baronne a payé son dû et que je vais lui confier la somme pour la placer comme convenue dans les établissements bancaires ou commerciaux de notre connaissance. Ensuite, sauf s'il voit quelques nouvelles importantes à partager sur des évènements dans le Cercle d'Or, je vais donc le quitter après lui avoir demandé de ne pas me prendre de contrats de mercenariat pour quelques temps. Je le contacterai dès que je serai à nouveau prêt pour cela.

Je donne donc l'ordre à mes hommes de transférer l'or dans le charriot d'Heinrich. J'ai toute confiance en Heinrich pour placer mon argent, dans tous les cas il a bien conscience que me trahir ne lui apportera rien de mieux que la souffrance et au mieux la mort, et son convoi est relativement sur car il a engagé nombre d'anciens soldats pour assurer sa sécurité.

Une fois cela fait, je souhaite bonne route à Heinrich puis avec mon escorte, je prends une direction différente de la sienne.

Je n'attendrai pas la disparition du son pour changer d'Ombre et prendre une direction me menant plus au cœur du Cercle d'Or. Je souhaite rejoindre une grande ville commerciale de l'empire, un nœud ou plusieurs routes d'Ombre pourraient se croiser.

Le sifflement finit par s'éclipser définitivement tandis que tu démarres ta marche en Ombre.
Celle-ci s'avère relativement rapide.
Tes rocailles deviennent les pentes de collines sèches...
Un climat plus humide...
Un paysage plus verdoyant...
Des champs de fleurs...
Des villes aux flèches élancées et élégantes...
Un fleuve coulant paresseusement...


Tu reconnais là le royaume de Begma, l'un des principaux alliés d'Ambre dans le Cercle d'Or.

Satisfait de la disparition de ce bruit désagréable, je me détends quelque peu lors du voyage et c'est avec entrain que j'accélère notre allure pour rejoindre le cœur de Begma.

J'ai hâte de rejoindre la glorieuse capitale de ce royaume et les non moins accueillantes tavernes de la cité. Je suis pressé de pouvoir prendre enfin un peu de vrai repos depuis cette dernière bataille et j'ai aussi besoin de penser à autre chose pendant au moins quelques heures avant d'y réfléchir à nouveau. La recherche des réponses pourra bien attendre le lendemain, ce soir c'est le repos du guerrier !

C'est donc en fin de journée que ma troupe et moi arriveront en vue de la capitale du royaume de Begma, peu avant la fermeture des portes de la cité. Une fois les portes franchies, nous laisserons nos montures aux écuries et c'est à pied que nous nous mettrons en quête de trouver une auberge accueillante pour la nuit.

Si je le peux, je prendrais une chambre pour moi et un dortoir pour mes hommes, on doit bien pouvoir trouver ce genre d'auberge près des caravane-sérail de la cité. Le genre d'établissement où l'on accepte les hommes en armes qui servent en tant qu'escorte dans les caravanes.

Je paye notre logis en or et je laisse à l'aubergiste de quoi subvenir à tous les besoins de mes hommes et moi. Ce soir et cette nuit, c'est ripaille, beuverie et filles bien faites s'il y a moyen de dénicher cela. On est là pour se divertir et se reposer avec toutefois comme consigne de ne pas non plus tomber dans un excès surtout en causant des bagarres ! J'ai pas de temps à perdre avec les autorités locales surtout que je n'ai pas non plus envie de clamer mon statut de prince sur tous les toits.

La nuit bien avancée, on devrait rejoindre nos couches pour y prendre le repos jusqu'à une bonne heure avancée de la matinée.

Tout se passe plutôt bien dans la soirée, mais tu constates à plusieurs reprises le passage de cavaliers portant les couleurs vert et or d'Ambre. Ces hommes ne semblent pas particulièrement prêter attention à vos réjouissances - pourtant fort bruyantes - et semblent agir indépendamment de la garde begmane.

Au petit matin, passé ton mal de tête par une mixture spéciale de l'aubergiste, tu constates que les cavaliers sont toujours présents.

Est ce si peu ordinaire de voir des troupes ambriennes ici pour que je les remarque à ce point ? Est ce le signe d'un évènement particulier ?

En tous les cas, mine de rien, je pose la matin la question à l'aubergiste tout en commandant mon déjeuner en compagnie de mes hommes.

"Ca fait quelques s'maines qu'ils sont par ici, commente l'aubergiste, sans exprimer de sentiment particulier et avec un fort accent begman. Généralement c'est jamais bon, mais y a pas 'core eu de problèmes, à c'que je sais."

Je prends un ton étonné et curieux pour la suite :
- Des semaines qu'ils sont ici ?! Et bien voila qui ne doit pas trop réjouir les gardes de votre belle cité, non ?

Puis après sa réponse :
- Le royaume connaitrait il quelques troubles justifiant cette présence ?

L'aubergiste hoche les épaules.

"Bof, non, pas qu'je sais ! On nous a annoncés l'arrivée de soldats ambriens, et pi ils sont arrivés, voilà ! Rien de plus, rien de moins !"

Un bref sourire accompagné d'un :
- Et bien j'espère qu'ils ne causeront pas de problèmes à des hommes venus dépenser du bon argent dans votre cité ... Allez donnez moi une seconde bière et servez vous en une pour votre peine !

En attendant ma bière, j'essaierai de me souvenir de ce que je sais de la nature des liens de Begma avec Ambre, en particulier les accords de défense communs ?

Sinon, je vais laisser passer la matinée là dessus, en restant dans la salle commune à boire quelques bières et prendre un solide déjeuner. Je laisserai un peu trainer mes oreilles pour écouter les conversations et autres rumeurs qui pourraient circuler dans la salle.

L'après-midi venu, j'ai prévu de me rendre seul sur la grande place du marché de la ville pour aussi écouter les bruits de ce qui se raconte sur la présence de ces troupes ainsi que des nouvelles du royaume de Rebma.

Puis en fin d'après-midi, là j'irai dans le caravane-sérail pour payer quelques bières aux marchands itinérants et discuter un peu des nouvelles du Cercle d'Or. Et plus particulièrement, je suis à la pêche d'informations ou même rumeurs sur Thuringen.

En fin de journée, tu es plutôt déçu.
Bien évidemment, personne ne peut passer à côté de la présence militaire ambrienne, mais tout semble s'être fait dans les règles, sans qu'il y ait eu de problème particulier.

Begma est normalement un allié à part égal, qui ne doit nulle soumission politique à Ambre. Au départ, il y a bien sûr eu quelque inquiétude de voir débouler les soldats aux armes de la Licorne, et puis, finalement, au bout d'une semaine tout le monde a fini par s'y faire.
Autrement, Bergma est désormais en paix, et dans une position politique avantageuse depuis la rétrocession d'une quelconque province par un royaume voisin, et le mariage d'une princesse begmane avec le roi de ce même royaume.

Aucune nouvelle ne concerne Thuringen, que tout le monde considère de toute façon (à raison) comme un trou perdu sans intérêt.

Et bien c'est ce qui s'appelle faire chou blanc ! Et je ne sais pas encore si je dois m'en réjouir ou non

Et il est sur que je vais pas contrarier les gens sur le fait que Thuringen est "un vrai trou du cul du monde", j'ai bien assez pesté comme ça contre cette contrée

En tous les cas, je vais pas me mettre en pleine nuit en chasse des deux frangins alors je vais revenir à l'auberge où mes hommes et moi allons encore fois bien ripailles et nous détendre. Au fond de moi, j'avoue que j'hésite vraiment à me prendre la tête pour essayer de retrouver les deux échappés. Une bonne soirée bien arrosée devrait me permettre d'y voir plus clair au matin

Au matin, je prendrai le déjeuner à l'auberge tout en commandant quelques provisions pour mes hommes en moi en prévision du voyage à venir. J'ai finalement décidé d'essayer de retrouver les deux frères pour au moins connaitre un début de fin à cette histoire

Et on devrait quitter la cité en milieu de matinée.

Le lendemain, tout est plus ou moins prêt. Tu as pu constater que les soldats d'Ambre ont établi des campements fortifiés à quelques kilomètres de la ville, et s'organisent en patrouilles, avec la collaboration des troupes régulières begmanes.

A votre sortie de la ville, vous finissez par être accostés par une patrouille de cavaliers en uniforme vert portant la licorne d'or. On vous pose les questions réglementaires à toutes les forces de maintien de l'ordre de tous les univers : nom, prénom, qualité, qu'est-ce que vous transportez, où comptez-vous aller, mettez vos mains bien visibles, soufflez ici (ah non, pas ça), etc.

Et béh, quel déploiement de forces

Quelques petites questions tout d'abord d'ordre politique :
Est ce que je suis au courant de l'existence de Corail en tant que membre de la famille et princesse de Begma ?
Suis je aussi au courant de son mariage avec le roi de Kashfa ?
Le conflit pour le contrôle d'Eregnor, ça en est où ?
Bon je ne prétend nullement m'intéresser aux potins mondains mais il est toujours utile pour un capitaine mercenaire de savoir où en sont les alliances entre les différents royaumes, des fois qu'un conflit se déclenche quelque part il vaut mieux en connaitre un minimum sur la géopolitique locale

Les patrouilles arrêtent tout le monde ou bien juste les gens armés comme ma petite troupe ? Seulement ceux qui quittent la cité ou bien ceux qui y entrent aussi ?
Ils ont l'air de chercher quelque chose ? Je veux dire est ce qu'il fouille les convois marchands par exemple ?

En tous les cas, dès que les cavaliers d'Ambre approchent, je signale à ma troupe de s'arrêter en bon ordre et sans faire montre de menaces. Je salue l'officier avec le titre qui convient avant de répondre à ses questions :
- Je me nomme Hervais, Capitaine de la compagnie mercenaire de la Renégade et voici mon sceau.
Je tends alors à l'officier un court bâton sculpté marqué des différents sceaux prouvant mes états de services auprès des différents nobles du Cercle d'Or. C'est comme une sorte de CV avec tous le résumé des multiples services rendus

- J'étais en ville avec mes hommes car étant entre deux contrats je souhaitais voir si quelques marchands n'auraient pas quelque emploi à nous confier. Nous avons aussi profiter de la cité pour prendre quelques bons temps, hein les gars ?!", fais je à l'attention de mes hommes.
Après l'exclamation de contentement de mes hommes, je finirais par dire :
- Mais n'ayant rien trouvé de bien payant, je pense que nous allons essayer notre chance dans la ville suivante ... (Puis sur un ton plaisant et curieux) Il semblerait bien que votre présence à tous, en nombre en plus, soit un frein à notre recherche d'emploi ! Y aurait il dans le coin quelques troubles qui pourraient permettre à des hommes comme nous d'arrondir nos poches ?

A priori, n'étant pas un diplomate accompli et ayant d'autres intérêts, les affaires de Begma, Eregnor et Kashfa te sont, sinon inconnues, du moins pas connues dans les détails.
De ce fait, des personnes comme Corail, Nayda ou Rinaldo te sont totalement inconnues.


Les soldats semblent ne s'occuper que des groupements apparemment importants et surtout ceux semblant armés. Leur vérification s'avère des plus légère : leurs demandes une fois faite, c'est à peine s'ils font attention à ce que tu réponds, et encore moins à ce que tu demandes. Au bout de quelques minutes, on t'autorise à repartir, sans avoir daigné répondre quoi que ce soit d'intéressant.

Au moins, cet interruption n'aura pas été totalement inutile : sous les bannières royales flottant au dessus des camps, tu reconnais l'oriflamme rouge et or si caractéristique de ton oncle Benedict, signifiant que plusieurs des unités présentes relèvent de son commandement.

Pour ce qui étaient des relations Begma/Kashfa, je ne voulais pas parler au niveau diplomatique ou people, c'était juste au niveau militaire que je voulais savoir s'il y avait conflits ou des tensions entre ces deux royaumes ... C'est juste qu'au moins en ce qui concerne les conflits avérés dans le Cercle d'Or, je pensais me tenir un minimum au courant et rien de plus


Je note avec une certaine curiosité la présence de la bannière de mon oncle en me demandant bien ce qui peut motiver son auguste présence en ces lieus ...
Mais bon, je doute d'y trouver la réponse à mon souci avec les deux frères alors je ne crois vraiment pas que je vais aller me présenter la "bouche en cœur" devant lui

En fait, je crois n'avoir eu que peu de chance de l'avoir déja vu à la cour étant donné qu'il doit y être aussi présent que moi ... L'ai je déja rencontré ou non ? J'ai un doute car du temps où j'ai servi Eric il était absent et ensuite je n'ai participé à aucun autre rassemblement de la famille que ce soit sous Corwin ou Random ...

Aussi même si je suis curieux, je vais passer mon chemin et quitter le royaume de Begma. Assez rapidement, je vais essayer de trouver quelques bourgades en Ombre, où dans certaines auberges je pourrais rassembler quelques hommes supplémentaires pour m'accompagner. Une petite vingtaine devrait suffire !

Et ensuite, ce sera le début de la recherche d'une piste me conduisant vers les deux frères !
Comme j'ai conscience de ne pas avoir beaucoup d'indices, je vais devoir procéder avec beaucoup de prudence dans mes intuitions. De toutes les façons je ne suis pas plus pressé que cela, je n'ai rien d'autre sur le feu et puis je voudrais éviter de négliger trop vite une piste potentielle.

De plus je veux progresser avec beaucoup de prudence car je pourrais bien me retrouver dans un piège en les suivant

Tu essaies bien des méthodes pour retrouver une quelconque trace des frères, mais c'est là chose ardue.

Comme de juste, tu n'as guère de mal à tomber sur des ombres d'eux-mêmes... mais ce ne sont pas vraiment eux-mêmes, et l'impact de cette bataille où tu as participé a donné à "tes" frères une réalité supérieure à celle de tous les autres.


Les jours passent, les indices sont toujours absents. A plusieurs reprises, tu as croisé dans tes pérégrinations ton fameux sifflement over-chiant : comme la dernière fois, il semble exister sur plusieurs Ombres, et paraît disparaître au bout d'un moment.

Au bout de quatre jours de marches en Ombre sans grand indice, tu devines la lassitude de tes hommes.

C'est alors que tu sens les vibrations crâniennes qui préludent à un contact d'Atout...

Evidemment, je suis assez frustré de ce manque résultat mais pas plus surpris que cela car je m'attendais à ce qu'ils se terrent dans un coin bien caché !

Au sujet des contacts d'Atouts, je n'en suis pas très friand et il faut vraiment que je sois au calme pour accepter d'y répondre avec une certaine réticence. Avoir une porte ouverte sur mon esprit est loin d'être une pensée qui m'attire

Mais bon, je ne crois pas avoir causé de tort à qui ce soit et même pour les deux frangins si j'ai mis les pieds dans une affaire d'un ainé je ne considère pas encore que cela peut me valoir un grillage de cervelle en règle

Si l'endroit où je me trouve est calme et à relativement sur, j'accepterais l'appel après avoir fait signe à mes hommes de protéger mes arrières. si j'estime l'endroit peu sur, je m'opposerais alors à l'appel. Et même si j'accepte le contact, je demeurerais des plus méfiant

A priori en sécurité, cerné par un cercle d'hommes, tu ouvres prudemment ton esprit.

Une image bien connue se présente à toi...


"Hervais..."

La dame est belle, plus que jamais, plus que toutes celles que tu auras jamais l'occasion de fréquenter.
Le décor derrière elle évoque un balcon, la nuit, fleuri à pertes de vue.

Flora porte sa mythique robe verte, celle des grandes soirées ambriennes. Elle est un peu décoiffée et semble très fatiguée, mais l'apparition demeure, sinon bienvenue, du moins ravissante.


"Hervais, j'aimerais beaucoup que tu nous rejoignes en Ambre. Il y a un problème..."


Sa voix est un peu pâteuse. La soirée a visiblement été difficile...

Au début, je répondrai d'un simple :
- Mère
En accompagnant cela d'un simple hochement de tête et d'un sourire au mieux pincé ... Et surtout ma méfiance ne décroit pas beaucoup en la découvrant, non pas que je craigne une attaque mais plus une manœuvre sourde pour tenter d'obtenir quelque chose de moi

Je l'observerai un petit moment, ne disant pas grand chose en me demandant bien où cette histoire va encore me mener !
Et je répondrai alors d'un ton légèrement contrarié :
- C'est vraiment nécessaire ? Là je suis un peu sur les routes ! Sans compter que j'ai des hommes avec moi ...

Elle exécute une moue fatiguée.

"C'est nécessaire, si tu considères comme importante ta place en Ambre, et ta position au sein de cette famille.
Evidemment, tu peux toujours courir les routes et finir clochard dépenaillé si ça t'amuse, mais si je t'appelle c'est que c'est trrrrrès important.
Tu as déjà des appartements prêts, tout le monde sera là."