[Scène I] Entrée à Ambre

Ah quelle famille !!!

Bon alors pas suicidaire pour un sou tout de même, sans quitter Random du regard, je me donne juste bonne contenance en avalant d'un trait le contenu de mon verre alors que donc cet inconnu fait son entrée.

Random se retourne vers le nouveau venu, lui fait signe d'approcher.

"Tiens, finalement il semblerait qu'il y ait tout de même quelques personnes qui s'intéressent un tant soit peu à ce qui se passera tout à l'heure !"

Amusé par la remarque de Random, j'ai un bref sourire en coin mais je ne relève pas plus que cela.

Par habitude, j'observe un bref instant le nouveau venu puis, sociable en diable , je me fends à son attention d'un simple :
- Salut, un verre avant le déjeuner ?

Le nouveau venu salue Random en se courbant légèrement devant lui, "Majesté.", puis tend la main vers toi avec un large sourire, "Îbn al-Asfar, Monsieur. À qui ai-je l'honneur ?"

* REPAS DU MIDI *

Tout le monde s'en va progressivement. Le gâteau est bon, de même que le digestif. La cuisine, à l'évidence, est un point positif indéniable !

Et bien je profite bien de ce "point positif" qui rien que pour cela vaut le dérangement de ce séjour ici

Je prends tout mon temps pour finir mon assiette et m'enfiler un petit digestif supplémentaire. Je ne fais aucun cas des serviteurs qui débarrassent autour de moi sauf si éventuellement les servantes sont jolies et bien avenantes ... Si l'une d'elle veut bien se laisser entrainer avec moi pour passer les quelques heures avant l'arrivée des pontes du Chaos, moi cela m'irait très bien
Bon maintenant, je ne suis pas frustré au point des les harceler et je laisserai tomber assez vite l'affaire si je ne me sens pas en odeur de sainteté ...

Quoiqu'il en soit, seul ou accompagné, je remonte à ma chambre, la panse pleine et avec des envies de lit pour cuver tout cela !
J'attrape juste un serviteur en passant pour lui dire de venir me prévenir une heure avant l'arrivée escomptée des invités.

Hélas, trois fois hélas, les servantes de ce maudit palais, si elles sont souvent des plus avenantes, se montrent plus que frigides et, prince ou pas, ne semblent guère habituées à être traîtées de la sorte.

Pfft... On peut même pas s'amuser...



De retour dans ta chambre, tu constates que le temps est définitivement à la grisaille. Il pleuvrait bientôt que ça ne t'étonnerait qu'à moitié. Ca promet une belle soirée de festivités en ville...

Un brin déprimé donc par ce manque d'ouverture de la gent féminine, je vais donc simplement devoir me contenter d'une petite sieste
Avant de me jeter sur le lit, j'enlève juste mes bottes et glisse une dague sous l'oreiller, on ne sait jamais, puis c'est repos ...

Comme je l'ai dit, j'ai demandé à un serviteur de m'éveiller une heure avant l'heure prévue d'arrivée de la délégation.