tourisme en ambre

Je sors de la bibliothèque, c'est pas que j'ai pas confiance dans le secret professionnel d'un bibliothécaire, mais quand meme.

"Mettons un instant que cet Ennemi soit dans le chariot qui nous arrive des Cours. Mettons qu'il nous attrape et nous utilise comme monnaie d'échange ou autre. Si personne n'est au courant de ton existence en Ambre, les néogciateurs d'Ambre vont soit se méfier et ne rien faire, soit découvrir ton existence au beau milieu d'un complot contre Ambre, ce qui n'est pas la meilleure introduction. Random a placé pas mal d'ambition sur les traités à signer, je ne doute pas que s'il y a un chaosien qui souhaite te nuire, il souhaite également nuire à Ambre, d'une manière ou d'une autre. Ce qui veut dire qu'on risque fort de l'avoir dans les pattes les prochains jours. Je ne sais pas s'il a des moyens de te pister, ou toi des moyens pour le trouver,, mais le challenge va monter d'un cran. Est ce que tu veux te passer d'une carte dans ta manche, en l'occurrence le soutien éventuel du Roi ?"

"si on applique ta methode, nous désobeissons à Bleys . est(ce vraiment cela que tu veux??"

"Si Père t'a envoyé à Ambre, c'est aussi pour voir ce que cela va susciter, chez ton Ennemi comme chez les autres membres de la famille. Et ton but à toi, c'est de connaître ton Parent. Pour cela il faut bien semer quelques pistes. Normalement, si Père avait vraiment voulu qu'on présente à la Cour son nouveau fils, il aurait au moins averti le Roi, si nous voulons rester crédibles, il faut que ton existence soit annoncée, d'une manière ou d'une autre.

Après, à nous de ne pas trop nous exposer ensuite. Qui sait, si jamais tu repères le suspect parmi les invités, peut etre auront nous besoin de revenir au chateau pour enquêter sur lui. Du peu que j'en ai vu, je pense que ce chaosien risque de passer un sale quart d'heure une fois que tu auras l'avantage."

"Bien , mais Père ne veut pas que j'utilise mon pouvoir ici, ce qui suggère que je ne dois pas révéler que j'ai traversé la Marelle. quant à en révéler plus au roi, on avisera le moment voulu si c'est adéquat..."

Puis je fais grise mine
"Tu as révélé que de nombreux d'Ambre étaient morts. Si c'est le cas de mon parent..."

"Ce sont surtout nos cousins qui ont trinqués, en fait, mais une guerre n'est pas sans faire de victimes, effectivement, même parmi les princes."

Revenant sur mon rôle de guide...

"Ok. on ne dit rien au Roi. ce qui fait qu'on ne peut non plus rien dire aux serviteurs. Ca nous exclut de rester au chateau. Même dans ma chambre, il y en a qui passent.
Dans ce cas, où va-t-on et surtout quel est ton plan pour récolter plus d'indices sur ton meurtrier ?"

"attends je me suis mal exprimé. Il faut se présenter au roi. d'une part car tu es revenu et que cela te ferait mal voir si tu te cachais. d'autre part car en effet on me trouvera tot ou tard et que cela jetterait encore plus de suspicion. Surtout ne pas révéler que j'ai la marelle sinon random se doutera que je ne l'ai pas traversée par des moyens traditionnels."

Sourire en coin
"je préfère dire assaillant voire, Ennemi, mais pas meurtrier. Je ne mange pas encore les pissenlits par la racine. le seul indice que j'ai c'est sa voix , je n'ai pas vu ses traits de visage. je pense que nous pourrons discuter plus confortablement dans une bonne taverne après nous être présentés. Qu'en dis-tu?? par contre je n'ai aucun monnaie de ce pays.."

"Pour la Marelle cela va de soi, c'est pour ca que je proposais de lui dire par Atout, en sa présence je pense qu'il a par la Pierre ou de son propre pouvoir les moyens de sentir qui a la Marelle ou non, ce serait trop risqué. "

Je commence à sortir l'Atout de Random, essayant de trouver le coin le plus sombre et le plus neutre des couloirs pour ne pas donner d'indication sur notre position géographique dans le chateau/

"Pour la taverne, ne t'inquiète pas, je t'invite."

Si Bryon ne m'arrête pas / plus contre l'appel de Random, je vais commencer le contact.

"Je te déconseille de te mettre dans le contact, avec les psychés ouvertes dans une conversation, il pourrait te "scanner" plus surement que Bleys ou Fiona."

stoppppppppppppppppppppppppp

j'arrete aussitot Tyrone

"je ne savais pas qu'il etait aussi aisé pour lui de deviner qui avait la Marelle. Après ce ne sera qu'une question de temps, dès qu'il sera en ma présence, avant qu'il ne découvre le pot aux roses. Bon, c'est le roi, on va essayer d'e supposer qu'il est impartial et ne se mêle pas explicitement des affaires d famille. je vais lui révéler et je n'utiliserai pas mon pouvoir dans le chaeau. Donc ne seront au courant que toi, Bleys, Fio, Random..."

Je m'arrête donc, à la fois amusé et agacé par ses décisions changeants.

"Une des caractéristiques de la famille, c'est que nous aimons perdre du temps en suppositions. Le seul truc que je peux dire, c'est qu'il n'a pas non plus remué ciel et terre quand mes cousins sont morts. Et aujourd'hui, il s'apprête à renforcer nos liens avec le Chaos. Alors soit il veut vraiment arrêter le massacre, soit il est en partie lié à ce qui s'est passé.

Mais c'est ce que je te disais tout à l'heure, il faut semer des pistes si tu veux que des indices apparaissent. Maintenant que tu es là, c'est pour agir non ? Là je ne parle pas de ce que Père a prévu pour toi, mais de ce que tu comptes faire toi ? Pour moi, l'un des notres, une fois la Marelle passée, devrait apprendre à jouer pour lui-même. C'est ce que j'ai fait, et c'est ce que je t'encourage à faire.

Lorsque j'ai parlé des pouvoirs du Roi, ce sont des hypothèses, de même que toi tu penses que tu as été scanné par Fiona. Si tu veux mon avis, si quelqu'un sent qu'il a été scanné par Fiona, alors c'est qu'elle voulait qu'il le sente, parce que personne ne lui arrive à la cheville en ce domaine, du moins c'est la rumeur de famille, et pour le peu que je la connais je suis près à le croire. Mais elle m'a paru aussi... différente des autres. Par sa volonté de toujours être à l'écart de tout, elle reste la plus proche de ce qui doivent rester indépendants.

Ah encore un truc : personne ne peut utiliser la Marelle dans le chateau. Du moins personne que je connaisse ou dont j'ai entendu parler. Alors n'essaie pas, tu n'arriverais effectivement qu'à te faire repérer...

Alors, je l'appelle ou non, finalement ?"

je soupire résigné

"Appelle le.."

Je m'exécute.

La conversation a débuté. Je fais signe à Bryon derrière mon dos que pour l'instant ca va.

Je relève la tête.

"C'est bon, le Roi est averti, j'ai dit le minimum, de toute facon il était pressé. Il a agrée au fait que de toute facon, on ne pouvait pas faire une présentation officielle. Par contre, je n'ai pas pu t'echapper à une visite informelle auprès de la Reine, demain matin" avouai-je dans un rictus gêné.

"Vialle est aveugle et n'est pas de la famille, il n'y a donc aucune chance qu'il soit question de tes pouvoirs. Pour le reste, ce sera à toi de bien te tenir le temps qu'elle "officialise" ta reconnaissance par la couronne.

Ca te va ?"

Soulagé:
"Eh bien cela me fait un poids en moins..."

"Prends le comme un répit, Random n'a guère apprécié que je t'introduise aussi cavalièrement, enfin il a surtout pesté contre Père, mais il est certain que le calme revenu, tu vas de nouveau attirer ton attention.

Bon, on se le prend, ce verre ?"

je souris

"Enfin, une initiative positive!! je te suis!!!"

Je me dirige vers les écuries pour y prendre une monture chacun, après quoi nous irons en direction de la ville.

Par chance ou malchance, le Palais demeure plus que calme, même si l'on devine chez les serviteurs et gardes une tension allant grandissant.

Sans trop poser de question, on vous fournit deux chevaux, l'un gris l'autre noir, tous deux d'apparence robuste. Dès que vous franchissez la grande arche entamant les pistes descendant le Kolvir, vous devinez les rumeurs sonores de la ville.

Le temps est un peu gris.

La ville, comme le palais, est plus calme que les jours précédents.

Plusieurs places notamment ont été entièrement nettoyées, et les gardes rechignent à vous faire passer jusqu'à ce que vous vous présentiez comme des membres de la famille royale.
Diverses tentes se sont établies le long des rues, ce qui, avec les drapeaux et autres pavois déployés un peu partant donne un côté très coloré à la cité, chattoyante de rouge, orangé, jaune et bleu.

Parmi la population, on reconnaît des personnes venant visiblement d'Ombres différentes, souvent assises par terre en attendant le début de l'ouverture officielle des festivités.

Comme de juste, les tavernes sont bondées.

Je chuchote à Tyrone

"Il va être difficile de trouver deux places libres...mais je dois avouer que c'est la première fois que je vois une cité médiévale..chez moi ce sont des vestiges du passé..."

"Tu sais, les villes médiévales sont comme les autres : elles réservent le meilleur accueil à ceux qui paient bien."

Je chevauche assez vite, afin que d'éventuels observateurs ne puissent pas s'attarder à mémoriser la direction de notre passage, et je reste attentif à la foule qui viendrait à passer trop près ou à ce qui peut circuler sur les toits, sait on jamais.

En fonction de mes premières habitudes en ville, j'irais dans une taverse où je sais pouvoir y laisser les chevaux et les reprendre rapidement, si possible discrète.

A vrai dire, même si tu n'es pas un habitué d'Ambre, tu connais plus ou moins certains bons lieux - ne serait-ce que ceux que tu as fréquentés il y a deux jours.


Comme tous les autres établissements accueillant des voyageurs, le caravansérail Aux Amis du Désert est vraiment bondé, mais le fait qu'il soit construit avec une très vaste cour intérieure permet de trouver plus facilement quelques espaces libres.
Les chevaux une fois laissés au soin des palefreniers, vous pouvez vous laisser aller à l'ambiance particulière du lieu : tenu semble-t-il par une famille de bédouins, à l'origine pour des bédouins, l'auberge semble s'être adaptée au cosmopolitisme ambrien, et si des éléments typiques tels que les coussins au sol, les grands narguilés et le grand choix de thés sont restés, un comptoir, des tables et un menu bien achalandé en bières et boissons plus "classiques" se mêlent à l'ensemble.

La population de la ville, tout comme celle, très bigarrée, du lieu, discute à perdre haleine du déroulement des cérémonies du soir. On craint notamment la pluie qui pourrait remettre en cause un grand événement, sujet de beaucoup de conversations mais dont la teneur exacte semble inconnue.

A l'auberge, une fois installés le plus confortablement possible sur un ensemble de coussins séparés par une petite table basse, un grand homme au teint sombre vient vous saluer avec ostentation et vous demande ce que vous désirez.

N'ayant pas d'idée de ce qu'ils servent, je lui demande conseil.

Ensuite, je me tournerai vers Bryon : "Au moins ici, personne ne viendra nous chercher, on n'a presque même plus l'impression d'être en Ambre !"

Avec un sourire indéfinissable, le garçon, avec courtoisie :
"Un vin de Bayle, peut-être ? Ou une bière de Farina ? Ou un thé vert de Gao ?"