La situation initiale

Les villes que tu traverses connaissent toutes des problèmes divers. Même si les manifestations évidentes des perturbations d'Ombre semblent moins apparentes, les mouvements de foule sont très nombreux ou, à l'inverse, les rues sont presque désertes, comme soudainement abandonnées.

Le mouvement en lui-même ne pose pas de problème, et tu retrouves sans trop de problème les Ombres proches de la Terre que tu avais quittées.

A ton retour dans le dernier reflet de Vegas que tu avais quitté en catastrophe, tu ne trouves pas de trace de l'intrus. Cette Ombre semble relativement calme.

Il utilise l'Elysion pour chercher des traces de passage inter-ombre. Il devrait y voir la sienne, et si ce qu'il suspect est correct, une autre trace à priori différente de celle de l'Elysion.

Ce n'est pas quelque chose à ta portée à l'heure actuelle. Tu devines des perturbations, mais comme elles sont différentes de ce dont tu as l'habitude, tu es dans l'incapacité de trouver précisément les traces de "passage".

A l'évidence, quelqu'un est venu ici, et ce quelqu'un utilisait un pouvoir sur Ombre différent du tien. Maintenant, pour savoir en quoi il consistait, et mieux encore remonter la piste de ce quelqu'un, c'est une autre paire de manches...

Bien. Vu qu'il ne peux plus rien faire ici, il retourne à Ys et commence à parcourir les ombres proches pour y rétablir au mieux la réalité en utilisant l'Elysion.

Dans l'ensemble, tu parviens sans trop de souci à retrouver tes Ombres habituelles. Cependant, celles-ci semblent avoir connu des problèmes divers : en feuilletant les journaux ou en regardant les journaux télévisés, on parle de phénomènes météorologiques exceptionnels et inexpliqués, voire de catastrophes naturelles dévastatrices.

Plus tu t'éloignes d'Ys, plus les conséquences semblent terribles : désastres écologiques, duels nucléaires entre nations, remakes de la Guerre de cent ans pour les ombres médiévales, jamais tu n'avais vu cela sur une telle échelle, et il te devient impossible de jouer le dieu rédempteur dans autant d'endroits différents.
Toutes les ombres ne sont pas concernées, mais, définitivement, la crise apparaît majeure.

Vu qu'il ne peux retracer les déplacement de l'inconnu appercu et qu'il n'y a aucune direction d'où viens ces changements, bah ... il continu de faire le "dieu rédempteur" autant que possible, il voit ca comme une possibilité d'encore s'entrainer de manière utile à l'utilisation de l'Elysion.

Tu constates que tes pérégrinations, qui se prolongent sur plusieurs jours, t'éloignent relativement d'Ys.

Comme tu l'avais déjà constaté, les incidents provoqués par les perturbations sur Ombre sont très variables, mais un point commun curieux surgit dans un secteur de technologie pré-industrielle : on y évoque souvent des attaques, voire des invasions, de troupes étrangères, voire même carrément inconnues dans le monde en question. On parle de batailles, de massacres.

Jusqu'à présent, tu es arrivé après les événements, mais cette fois-ci la piste semble sérieuse, et concerne des ombres voisines ayant les mêmes caractéristiques technologiques.
Mieux encore : tu constates que, là où l'on te parle d'attaques, tu retrouves les échos de ce bon vieux sifflement, cette stridulation parasite qui s'était fait discrète depuis Vegas.

Je poursuis mon enquête, mon but sera de repérer les attaquants et de les suivre discrètement pour savoir qui ils sont, ce qu'ils cherchent, d'où ils viennent et pourquoi.
Si possible si il surprend une attaque, il tentera de purger l'esprit de l'un des assaillants.

Le choc survient un peu par surprise.

Alors que tu déboules dans une cité médiévale, édifiée sur une île fortifiée et dominée par une citadelle encore surtout construite en bois, le sifflement se fait, sinon plus fort, du moins bien plus modulé qu'il ne l'était d'habitude.

Et c'est alors que sur le fleuve où est bâtie la ville, alors que tu es installé sur une des tourelles du rempart de la forteresse...

Au sortir d'un épais banc de brouillard qui ne devrait d'ailleurs pas être vu que par ailleurs il fait grand soleil...

Tu vois surgir sans que tu t'y attendais vraiment - et les gardes affectés à la surveillance ne le semblent pas avoir été davantage - une dizaine de navire à voile carrée, relativement bas sur l'eau et, tu les distingues de loin, bourrés d'hommes à l'intérieur, et qui ne viennent visiblement pas pour une visite de courtoisie.

Le mouvement trans-ombre est évident.
Le problème ici est que les habitants de l'Ombre, même alertés, ne s'attendaient pas particulièrement à ça. La surprise est totale, et les navires sont sur le point d'accoster à plusieurs endroits du rivage.

Il se planque, son objectif n'est pas de défendre cette Ombre.

Il saisira la meilleure opportunité de fouillé les esprits des personnes issu des bateaux : Qui sont ils ? D'où viennent ils ? Que veulent ils ?

Le résultat ne se fait pas attendre : les navires, visiblement équipés d'une quille solide, heurtent violemment le rivage et leurs occupants sautent à terre, l'arme au poing, en poussant de terribles cris de guerre.

La bataille est déséquilibrée : non que l'ennemi soit supérieur en nombre, mais l'effet de surprise est total, et les soldats défendant la cité sont pris dans la panique de la population.
Les assaillants se taillent des coupes sombres en direction des places du centre ville.

Tu repères, toujours depuis les hauteurs du fortin, d'autres navires qui débarquent leurs troupes en d'autre point de l'île.

Au bout d'une heure, le carnage est à peu près total. Visiblement, le but des agresseurs est de briser toute résistance, et ils stoppent le massacre dès que les soldats s'enfuient et que les civils se claquemurent chez eux. Seulement, pour atteindre ce résultat, tout est permis entre temps. Tu repères notamment des guerriers, plus grands que leurs congénères et équipés de grandes haches, qui n'hésitent pas à se lancer sur les lignes de soldats, pourtant abrités derrière leurs boucliers et leurs lances, et se font embrocher pour permettre de briser la formation et ouvrir la voie à leurs congénères.

Simple, brutal, mais efficace : la citadelle en bois, dressée sur sa hauteur, est le refuge des derniers résistants de la ville, et il est peu probable qu'elle tienne plus de quelques heures après la démonstration que tu as vue.

Sur un plan moins matériel, tu as comme de juste perçu le bon vieux sifflement, ainsi que des effets visuels anormaux, allant du brouillard opaque aux brumes de chaleur. Bref, c'est la fête en Ombre.

Rappel :

Khlorel a écrit:

Il se planque, son objectif n'est pas de défendre cette Ombre.

Il saisira la meilleure opportunité de fouillé les esprits des personnes issu des bateaux : Qui sont ils ? D'où viennent ils ? Que veulent ils ?

S'il s'est passé plus d'une heure je dois en avoir des infos, non ?
Il continue son objectif de toute façon (voir plus haut), en fonction des résultats il tentera probablement de les suivre au moment de leur départ.

L'occasion, l'occasion, faut l'avoir. Pour l'instant, c'est combat de masse et bientôt assaut sur château.
Alors, pour te planquer, ça devrait aller, mais pour les infos, on peut pas dire que la situation s'y soit prêtée pour le moment...

Euh ... En 1h j'ai pas pu grillé l'esprit d'un premier guerrier qui passe ? O_o

C'est son but hein, il va pas rester planté là à regarder un massacre, il s'en fiche un peu du combat, tout ce qui l'interresse c'est la pêche aux infos.

Il se sera donc approché suffisemment pour pomper l'esprit des assaillants, comme il s'est si souvent entrainé à le faire, pas plus tard que quelques heures auparavant à Végas.

Donc voilà, c'est tout ce qu'il fait, répondre aux questions posés plus haut.

Moi j'veux bien, mais ça veut dire se jeter au milieu d'un champ de bataille et faire une passe "Obi Wan" sur un ennemi parmi tout plein, et espérer pouvoir filer avec les renseignements nécessaires.

Pourquoi pas, hein, mais c'est pas a priori ce que j'appelle "saisir la meilleure opportunité".

Je comprend pas trop ... A priori je ne suis pas obligé d'être au contact pour lire dans leur esprit, sauf si le niveau de psyché m'en empeche, je viens de le faire à Végas, et à priori j'ai aucun probleme pour ça.
Donc pourquoi devrais je me jeter dans la mêlé ?
Encore une fois si la psyché m'empeche de le faire à distance alors soit, mais faut me le dire Et à ce moment j'aviserais au niveau de mes actions.

Sinon bah, je fais ce que j'ai dit.

Ah, je croyais que tu étais au courant : la manipulation mentale à Ambre passe par trois biais possibles.
1) le contact d'Atouts. Bon, là on oublie.

2) le contact physique direct.

3) le contact "les yeux dans les yeux" - celui qui explique que Corwin, jusqu'au bout, a tâché d'éviter le regard des chaosiens qu'il affrontait en Lorraine.
C'est par ce 3e biais que tu t'es imposé mentalement à Vegas, et c'est généralement le plus employé pour d'évidentes raisons.

Malheureusement, dans la situation présente, il n'y a pas grand chose à espérer pour le moment avec.

Je vois, au temps pour moi.

Hm... Dans ce cas je reste à bonne distance.
Idéallement si je vois un groupe qui se sépare du gros de la bataille et réussi à se faire tuer, je tenterais éventuellement une approche pour fouiller l'esprit du mourrant. Mais si trop risqué je ne le fais pas.

Sinon je cherche s'il y a un "chef" de commandement.
Sauf cas particulier je reste en phase d'observation.

Alors que les combats se rapprochent de la motte fortifiée, tu crois deviner une possible ouverture.
En effet, au sud du fortin, seule une petite dizaine (!) d'adversaires combattent les défenseurs de l'Ombre, eux-mêmes peu nombreux.


L'autre possibilité serait d'essayer de se glisser sur les arrières des troupes ennemies, ce qui semble possible a priori. Peut-être alors y trouveras-tu quelques adversaires isolés...

L'arrière est trop dangereux, si je me fais reperer je risque d'être pris entre deux feux, non ? De plus je me ferais probablement reperer plus facilement.

Sauf si tu déments ce qui est dit au dessus, je vais me faire les dix combattants si, et seulement si, mon analyse de leur style de combat me laisse penser que je gagnerais haut la main, même à un contre dix, je ne veux pas risquer de blessures inutiles.
Si il n'y aucun problème je me faufillerais donc pour récupérer une épée car dans ma précipitation j'ai oublié de récuperer la mienne à Ys. Ensuite j'irais donc à la rencontre du petit groupe.

Idéallement je me contenterais de tous leur infliger une blessure grave, de quoi les immobiliser sans les tuer.
Si ce n'est pas possible, je garderais en vie celui qui semble guider le groupe, le plus haut gradé donc.

Une fois neutraliser, je fouille les esprits de tous les survivants puis les acheves au fur et à mesure.
Tiens ... Un test interressant, je tenterais de fouiller l'esprit de l'un deux que j'aurais préalablement tuer, histoire de voir si je peux fouiller l'esprit d'un mort.

A 1 contre 10, tu n'aurais aucune chance. Oh, sûrement que tu en liquiderais 5, 6, mais si l'ennemi s'amuse à t'encercler, c'est cuit.

Seul truc, c'est qu'il y a encore des soldats de l'Ombre face à cette dizaine. Avec toi en prime, l'équilibre est plus que largement rétabli.


Ton irruption cause une certaine surprise, des deux côtés d'ailleurs. Tu liquides sans trop de problème trois adversaires - ayant pris soin d'assommer le troisième du plat de ta lame - mais un quatrième, qui se tenait jusqu'alors en retrait, te pose bien plus de souci. Couvert de scarifications dessinant des motifs géométriques complexes, sa force physique est plus grande que la tienne (ce qui est inquiétant...) et il manie avec efficacité sa hache longue, déjà ruisselante du sang de plusieurs des infortunés soldats ayant croisé son chemin.

Si l'on rajoute à cela un oeil crevé et un visage couturé de cicatrices et encadré d'une crinière hirsute, on se dit que les canons de la beauté en Ombre sont en train de partir à vau-l'eau.

Surpris au départ par cet ennemi infiniment plus coriace que les autres, tu recules un peu trop à ton goût - et le risque de te retrouver dos au mur d'une maison demeure.
Pour le moment, les trois ou quatre autres survivants du groupe d'assaillants sont encore aux prises avec trois soldats de l'Ombre, mais il paraît évident que cela ne durera pas éternellement.

Saleté. Il utilise Elysion pour se débarasser du type.

Au choix :
Si dans la ruelle les maisons sont en feu, ou des choses sont suspendu, j'utilise Elysion pour influencer les probabilités que le truc lui tombe sur la tête.
De manière global je tente d'utiliser mon environnement à mon avantage, en utilisant Elysion pour avoir les probabilités avec moi.
Si rien ne me permet de le faire, je glisse dans une ombre tres proche pour revenir derrière le guerrier et le backstab.

Aïe.


Voilà que se présente un problème plutôt gênant.


Alors que tu restes sur la défensive pour bien mobiliser ton esprit à l'usage de l'Elysion...


Ben il se passe rien. Mais alors rien du tout.


Ou, plus exactement, tu sens, non pas sur la personne que tu affrontes mais sur l'Ombre elle-même une résistance des plus inquiétantes, comme si autre chose rendait l'Elysion inefficace.

Pendant ce temps, le type en face de toi semble s'énerver de voir ses attaques contrées, et son oeil unique commence à s'injecter de sang...

Dans ce cas puisqu'il est si injecté de sang, je tente de le soumettre psychiquement.

Si c'était si simple à faire, les mots de pouvoir en rapport avec le psychisme n'auraient que peu d'intérêt. Il t'est impossible de faire cela en plein combat, il va falloir trouver autre chose.