La situation initiale

Le mot de pouvoir en rapport avec le psychisme est fait pour ceux qui n'ont pas forcement un score grandiose en psy, ou justement pour ne pas avoir à se concentré sur leur cible.

Bon bah puisque je ne peux ni utiliser mon pouvoir, ni ma psy, je reste en full defense jusqu'à ce que les autres gus est fini leur combat pour venir m'aider.
Idéallement je tente de contourner mon assaillant pour me rapprocher des défenseurs de l'Ombre, peut etre qu'ainsi je pourrais plus facilement les aider à se débarrasser de leur propre adversaire pour en finir avec le miens.

Nope. Les mots de pouvoir ne sont pas une roue de secours. Ils sont là pour permettre de balancer des influx fulgurants, que ce soit pour le psychisme ou pour produire un effet physique. Les tentatives d'intrusion mentale via la psyché demandent un minimum de concentration, minimum difficile voire impossible à atteindre en plein combat.


Chez ton adversaire, une rage grandissante est en train de monter. Ses coups deviennent de plus en plus violents, avec cependant l'avantage qu'ils se font moins précis et, surtout, accompagnés de geste nettement plus amples.
Tu parviens du coup à prendre de l'espace et éviter de te retrouver coincé.

Sur un dernier coup, tu parviens à le larder un bon coup au flanc. Emporté dans son élan, hurlant comme une bête sauvage, le guerrier abat son arme sur un pan de mur, qui s'écroule complètement. Lui même est déséquilibré et tombe parmi les gravas.
Tu ne peux cependant en profiter, car deux ennemis tombent sur toi. Visiblement, le combat s'est terminé, mais pas à l'avantage des défenseurs de l'Ombre.

L'affaire est vite menée, cependant, et tu transperces sans souci les combattants téméraires.
Ce délai a cependant permis à l'autre furieux de se relever, de reprendre sa hache et, tout en bavant salement, de se préparer à sauter sur toi.

A priori il est blessé, et aveuglé par sa rage.
De toute facon je n'ai pas le choix. Je continue le combat mi deffensif mi agressif, de facon à profiter au mieux des occasions, évidemment j'utilise au mieux mon combat et ma psyché pour ce duel, même si je ne peux pas le soumettre, ma psy devrait me permettre d'avoir quelques informations sur ses faiblesses et son état réel, voir même d'anticiper ses attaques au mieux pour user de la meilleure contre attaque.

Gros désavantage : sa fureur le rend totalement incontrôlable et imprévisible, et sa force, déjà énorme, semble doublée.

Enorme avantage : son intelligence semble s'être réduite de même proportion, et il a tendance à balancer ses coups sans aucune finesse, dans le seul espoir que l'un d'entre eux porte et te coupe en deux net - ce qui est d'ailleurs une option plausible.

En tenant bien ton ennemi à distance, tu réussis sans trop de mal à le blesser, de plus en plus gravement.

Le combat aurait cependant pu durer nettement plus longtemps si, pris d'une soudaine hargne bestiale, ton adversaire ne s'était débarrassé de sa hache pour essayer de plaquer au sol et te broyer.
Sa déficience mentale devait lui avoir fait oublier qu'une épée bien placée transperce un cœur. N'empêche qu'il s'agite encore un bon moment, dans sa mare de sang, avant de s'immobiliser enfin.
Et que tu risques d'avoir besoin d'un certain de repos pour te remettre de ton épaule démise, tes côtes sûrement cassées et ta hanche terriblement douloureuse.

Rien de vital n'a été touché, c'est le principal.
Après un instant pour reprendre mon souffle, j'avance donc vers l'homme assommé dans un premier temps et pompe toutes les informations qu'il possède avant de lui transpercer le coeur avec mon épée.

Je réitère l'opération avec l'un des hommes morts gisant à coté de lui.
Si cela est fructueux il fera pareil avec les autres cadavres, avant de retourner se cacher ailleur pour observer la suite de loin.

Les informations, sans être maigres, sont difficilement exploitables.

Les hommes viennent apparemment d'une terre rude. Normalement constamment en conflit entre eux, ils se seraient rassemblés pour l' "Ere de l'Acier" (en tout cas, c'est ainsi que tu transcris ce qui n'est dans la tête de l'individu qu'une notion vague), où leurs Dieux leur auraient ordonné de se lancer à l'assaut des peuples d'au-delà de la Mer des Brumes, de les soumettre ou à tout le moins de les combattre avec bravoure, le Seigneur des Batailles ayant à les tester pour l' "Accomplissement du Destin" (encore une de ces formules tordues...).

Tu ressens une éducation essentiellement guerrière, as quelques visions de paysages de landes, de villages et de ports fortifiés improvisés, et quelques pensées vagues sur le "guerrier-ours" (apparemment, celui dont tu as eu tant de mal à te dépêtrer) qui n'ont rien de particulièrement flatteuses.
La perspective de la mort prochaine ne semble pas avoir empli de terreur son esprit - ce qui est d'autant mieux - et c'est dans son état de demi-conscience que tu l'achèves.

Précision : Ai je une image mentale de ces "Dieux" ? Ou au moins de la personne les ayant conduit à la bataille ?

N'oublie pas que je test aussi les morts (enfin un seul pour voir si ca fonctionne, et tous si c'est le cas).

Pour les morts, ça ne donne rien. Ca valait la peine d'essayer, mais visiblement la détérioration du psychisme est fulgurante.


Quand l'esprit du type passe sur ses notions de "Dieux", tu n'as pas vraiment d'images de personnes, mais plus la venue d'un sentiment de dévotion et de confiance. Tu vois des animaux qu'on sacrifie, des cadavres que l'on laisse éviscérés pour servir de pâture aux corbeaux.
Egalement des armes : épée, marteau, hache, et surtout une grande lance, recouverte de symboles géométriques.
Enfin, et seulement enfin, des sortes de piliers de bois sculptés à l'effigie, vraisemblablement, de ces fameux dieux. Le seul problème est que l'art employé est tellement stylisé qu'il est quasi impossible d'y reconnaître quelqu'un.

Sinon, le type étant apparemment un homme de troupe sans grande distinction, il n'a pas l'air de savoir comment il est arrivé ici, et, s'il sait que sa troupe est dirigée par un chef de guerre, aucune représentation nette ne saute à l'esprit.

Ok, je décampe donc vite fait. Ideallement je retourne à mon premier post d'observation, pour suivre la suite des évènements de loin.
Sinon je chercherais un coin tranquille pour observer de toute façon la suite des évènements.
Sur le chemin je tenterais à nouveau l'utilisation de l'Elysion, juste pour voir si cela fonctionne à présent.

Ca fonctionne un peu mieux - en tout cas, la fuite redevient possible, et c'est le principal - même si tu as besoin d'incomparablement plus d'efforts que d'habitude.

La motte fortifiée est désormais en train d'être prise d'assaut, aussi l'idée de revenir à ton point de départ est à abandonner. Heureusement, tu trouves une bâtisse relativement haute où tu as un point de vue correct, quoique plus partiel, de la bataille en cours.
Celle-ci est définitivement désespérée pour les défenseurs de l'Ombre, qui se battent courageusement mais peuvent peu face à des ennemis déchainés. Tu repères plusieurs de ces fameux "hommes-ours" qui font un carnage dès qu'ils se décident à s'énerver.

Alors que la palissade elle-même s'écroule, et avec elle le dernier abri des soldats, tes sens sont alertés par un mouvement d'Ombre très proche. A quelques rues de toi à peine, là où gisent de nombreux corps résultats d'un combat sûrement acharné, tu repères deux silhouettes vêtues d'un blanc éclatant, presque aveuglant même depuis la centaine de mètres qui t'en sépare.

Je reste à mon poste pour observer, je me concentre d'avantage sur les deux arrivants, tentant de voir leur visage, et suivre leurs actions.

Tandis que les combats se poursuivent, les deux silhouettes blanches traînent des corps, les rassemblent... puis disparaissent dans un éclair irisé.

Juste avant le phénomène, puis plusieurs secondes après, le sifflement reparaît.

Je suppose que je n'ai pas pu voir leur visage, vu que tu ne dis rien.
Ai je pu voir quels corps ils ont prit ? Des gars de chez eux ou d'ici ?

Après ces précisions j'estime en avoir assez vu, je me barre en direction de Ys afin de me faire soigner.

En fait, tu es surtout trop loin.

Les silhouettes semblaient porter des robes, ou quelque chose d'approchant. Les corps ramassés... des guerriers, à l'évidence, mais tu ne saurais en dire plus.


Le retour en Ys ne pose pas de problème particulier, mais s'avère définitivement épuisant. Pour quitter l'univers attaqué, et pour franchir ses voisines, tu dois user de grandes ressources d'énergie. Pour une raison ou une autre, l'Elysion glisse sur le tissu d'Ombre un long moment avant que ne tu retrouves tes appuis.

Arrivé enfin à destination, tu n'as guère de mal à trouver les mages.

Je me fais donc remettre d'applomb par les mages de Ys, jusqu'à mon rétablissement complet.

Une fois fini, je vais prendre du repos, manger, dormir.